Si les agents immobiliers sont de fameux négociateurs, quelques-uns n’hésitent pas à recourir à des astuces peu orthodoxes pour davantage de bénéfices. Par chance, les législateurs ont anticipé avec des réserves pour s’opposer à plusieurs situations analogues à des escroqueries. Parmi ces dernières, le cas de la superficie d’habitation.
A l’achat d’un loft, le propriétaire doit en spécifier la superficie d’habitation. En principe, il doit pour ce faire avoir recours à un expert reconnu par l’Etat. Pourtant, chose toujours plus courante, un cas de corruption peut arriver. Vu le cours de l’immobilier dans les Hautes-Alpes, l’on considère facilement le gain obtenu avec une surestimation de 10 mètres carrés.
Il est donc recommandé de solliciter son propre diagnostic voire de faire venir un géomètre avant voire après signature du contrat. Il est question d’une opération à peu de frais, parce que la plupart du temps 100 euros suffisent pour un T3. Lorsque la fraude ne fait plus de doute, l’on est à même de prétendre à une remise sur le contrat. La proportion sera bien sûr conservée : si l’aire a été surestimée à 100 m2 alors que la valeur précise est de soixante-dix m2, on demandera donc 30% de remboursement. Il est toutefois utile de savoir qu’une telle action doit être formalisée via un courrier imposant la signature d’une décharge à destination de l’ancien propriétaire. Si celui-ci vient à refuser, une plainte pourra être déposée. On pourra noter que cette procédure peut également être tentée pour la location d’un appartement T3, quoique ce soit plus rare.