L’Espagne vise un deuxième titre consécutif à la coupe du Monde cet été, semble bien armée à un mois du grand rendez-vous « carioca ». Les espagnols sont, à l’échelle mondiale et continentale, dans une forme exceptionnelle, avec la conquête de deux Euros et une Coupe du Monde. (voir les cotes de l’Espagne sur http://www.coteetcash.com/. Avec un effectif très talentueux, une expérience sans égale et un jeu de passes huilé à la « barcelonnesque », l’optimisme est de rigueur. La confiance est donc de mise, surtout que le vivier de joueurs est riche et que le sélectionneur Vicente Del Bosque n’a pas hésité à injecter du sang neuf dans son groupe en appelant notamment le fougueux attaquant, fraîchement naturalisé, Diego Costa.
Mais plusieurs points noirs pourraient venir obscurcir l’horizon espagnol. Premièrement, l’expérience de la « Roja » a pour défaut un vieillissement de ses cadres comme Xavi, Xabi Alonso ou encore Casillas (voir l’article suivant) . De plus, d’autres joueurs importants ont été blessés ces dernières semaines et même s’ils en ont profité pour souffler un peu, ils risquent d’aborder le Mondial en manque de rythme. Parmi ces joueurs, on pourra citer Piqué ou encore David Silva.
Deuxièmement, les compétitions restent très intenses et les clubs espagnols sont encore en course partout (trois clubs en finale de Coupe d’Europe et une Liga dont l’issue n’est toujours pas acté). En effet, la finale de la Champions League verra les « Colchoneros » Juanfran, Koke et Diego Costa et les Merengues Iker Casillas, Sergio Ramos et peut-être Dani Carvajal et Isco s’affronter dans un match épique où la rivalité pourrait amener un vrai combat physique. Sans oublier que la Liga n’a pas encore révélé son verdict et une finale Atletico-Barcelone aura également lieu pour savoir qui sera champion. Ces duels pourrait donc nuire physiquement mais aussi psychologiquement les joueurs. Il y a donc un risque que la mainmise espagnole sur la scène européenne ne nuise à la domination de l’Espagne sur le football mondial. Les joueurs aborderont donc la Coupe du monde avec une excellente confiance mais aussi beaucoup de fatigue et donc moins de fraîcheur.
